Printemps 2021

La Villa Arson invite chaque année des artistes en résidence pour la production d’œuvres ou d’expositions dans le cadre de la programmation artistique de son centre d’art. Les artistes sont hébergé.e.s sur place pour une période de trois mois environ, bénéficient d’un atelier individuel, d’une bourse de 1600 euros par mois et d’un budget de production.
L’établissement développe également depuis 2012 un programme de résidences plus courtes pour de jeunes commissaires ou critiques d’art souhaitant travailler à l’écriture de textes ou de projets d’exposition. Ils ou elles bénéficient d’un studio et ont accès à la bibliothèque de la Villa Arson pour mener à bien leurs recherches et sont amené.e.s à rencontrer les artistes issu.e.s de la Villa Arson vivant à Nice ou dans sa région.
Des résidences d’artistes, curateurs, chercheurs et professionnels de l’art contemporain sont également mises en place dans le cadre des partenariats internationaux et des activités de formation et de recherche de la Villa Arson.
Les artistes, critiques ou commissaires invité.e.s sont choisi.e.s par une équipe composée du directeur de l’établissement, la chargée des relations internationales, le directeur des études et de la recherche, et le directeur du centre d’art.
Renseignements : direction@villa-arson.org

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El Meya
Mars – avril – mai 2021
El Meya est née en Algérie en 1988. Elle est diplômée en 2013 de l’école Supérieure des Beaux-Arts d’Alger où elle vit et travaille. Son travail de peinture part essentiellement du regard critique qu’elle porte sur la société algérienne. À travers ses sujets, elle privilégie toujours des formes à la fois frontales, généreuses et polysémiques.
Cette résidence a pour objectif de préparer une exposition de l’artiste dans le centre d’art de la Villa Arson (12 et 13 Juin – 19 septembre.Commissariat : Fayçal Baghriche/En partenariat avec aria
(artist residency in algiers)

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Nasri Sayegh
Avril – mai 2021
Les images [photographies, collages, broderies et mots] de Nasri Sayegh (Liban, 1978) sont troubles, floues, furtives. Inquiètes, elles encourent à tout moment le risque soudain d’effacement. Puisant dans ses archives visuelles intimes, Sayegh altère, déconstruit l’image pour mieux reconstituer sa propre historiographie. Fouille archéologique/archétypale, il remonte le fil de ses Histoires au gré d’impulsions mnémoniques. Découpage, dissection dans le corps de l’image et recoupement de données visuelles deviennent alors prétextes pour inventer/déterrer/monter de nouvelles strates d’images et de mots. Interstitielle, l’entre-image, la presqu’image, ou le glitch (la Faille), deviennent quelque part le portrait en négatif, en creux, de l’artiste.

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Lola Gonzàlez
Avril – mai – juin
Que ce soit dans l’écriture, la production, ou encore le choix de travailler avec ses amis, les œuvres vidéo ou performatives de Lola Gonzàlez appellent une authenticité, une spontanéité et une fluidité. De l’individu vers le commun, elles mènent
une réflexion sur la puissance du collectif ainsi que ses limites.
Cette résidence a pour objectif de préparer une exposition de l’artiste dans le centre d’art de la Villa Arson aux mois d’octobre, novembre et décembre suivants (Commissariat : Éric Mangion)

 

 

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Image : courtoisie Nasri Sayegh