Villa Arson

Samedi 17 Mars / Grand amphi
A 15h : « Les gauchers et les droitiers ont-il le même cerveau ? «
A 16h30 : « Le cerveau à l’écoute : interroger la perception musicale »

Dans le cadre de la manifestation nationale La Semaine du Cerveau 2018
et en partenariat avec Université Côte d’Azur – UCA et Culture Science PACA
la Villa Arson accueille deux conférences
samedi 17 mars 2018 :

De 15h à 16h
« Les gauchers et les droitiers ont-il le même cerveau ? »
Emmanuel Mellet, DR CNRS et spécialiste en neuroimagerie cognitive (Institut des maladies neurodégénatives, Université de Bordeaux.
Docteur en médecine, psychiatre, et docteur en Neurosciences, Emmanuel Mellet est actuellement Directeur de Recherche au CNRS.
Il travaille à l’Institut des Maladies Neurodégénératives au sein du Groupe d’Imagerie Neurofonctionnelle à Bordeaux.
Spécialiste en neuroimagerie cognitive, ses travaux actuels portent sur les relations entre la latéralité manuelle, la spécialisation hémisphérique et les performances cognitives.
Les humains constituent la seule espèce dans laquelle 90% des individus sont droitiers.
Ils sont également caractérisés par le fait que les deux hémisphères cérébraux hébergent des fonctions différentes.
Quelle est la relation entre ces deux caractéristiques? Les gauchers ont-ils les mêmes asymétries cérébrales que les droitiers ? Y-a-t-il un avantage à avoir un cerveau asymétrique ?
L’imagerie cérébrale permet d’aborder ces questions et fournit des réponses parfois inattendues.

Entrée libre, sur inscription obligatoire sur eventbrite
Site web : http://bit.ly/2F1IsxH

De 16h30 à 18h30
« Le cerveau à l’écoute : interroger la perception musicale »
Maureen Clerc (INRIA Sophia-Université Côte d’Azur) et François Paris (CIRM-Université Côte d’Azur)
Résumé : Le cerveau est très bien entraîné à repérer des régularités ainsi que leur rupture. De ce fait, l’auditeur de musique a des attentes par rapport à des séquences de sons, concernant leur hauteur, leur rythme. La musique joue avec cette attente, en venant tour à tour la combler ou la contrarier. Le geste du compositeur peut consister à rompre la régularité attendue, afin de créer de l’émotion par la surprise ou par l’originalité de la solution proposée qui déroutera l’auditeur. Cette expressivité musicale est-elle propre à l’humain, ou bien des algorithmes seront-ils capables de l’imiter ? Peut on identifier avec précision les zones, qui dans notre cerveau gèrent les différents paramètres du monde des sons : où se trouve notre métronome interne? où réside notre perception harmonique ? Peut-on, et doit-on chercher à reproduire “in vitro” l’énorme combinaison de paramètres qui préside à l’acte de création musicale ?

Entrée libre, sur inscription obligatoire sur eventbrite
Site web : http://bit.ly/2srLWqz