Un cycle d’interviews sur le thème de la Translittération

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En écho à l’exposition Régions d’être de Slavs and Tatars, la Fondation Izolyatsia la Villa Arson proposent sous cet intitulé la production et la diffusion d’une série de huit entretiens filmés avec des personnalités internationales du monde artistique ou de la recherche sur le thème de la traduction et de la translittération.
Aux questions formulées par Slavs and Tatars, chaque contributeur ou contributrice apporte ses réponses en anglais (avec un sous-titrage en ukrainien et en français).
Ces vidéos d’une durée d’une quinzaine de minutes chacune, sont diffusées chaque semaine, sur les sites de la Villa Arson et de la Fondation Izolyatsia, comme sur leurs réseaux sociaux respectifs.

La Fondation Izolyatsia est une plate-forme indépendante pour les initiatives culturelles et la culture contemporaine occupant un vieux chantier naval dans le nord de Kiev (Ukraine).

L’exposition de Slavs and Tatars et ce cycle d’interviews sont labellisés « Les Parallèles du Sud », dans le cadre de MANIFESTA 13.

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Visionner les vidéos via les liens ci-après, en sélectionnant sur Viméo la langue de sous titrage de votre choix sur l’icône CC (English / Français / Ukrainien)

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  Voir l’interview de Leah Feldman

Leah Feldman est professeur assistante de littérature comparée à l’Université de Chicago.
Ses recherches explorent la poétique et la politique des enchevêtrements littéraires et culturels, en mettant l’accent sur les approches critiques de la théorie de la traduction, de la sémiotique, de l’esthétique marxiste et de la théorie décoloniale qui traversent le Caucase et l’Asie centrale.
Son livre On the Threshold of Eurasia : Orientalism and Revolutionary Aesthetics in the Caucasus (Cornell, 2018) expose les manières dont l’idée d’une Eurasie révolutionnaire a éclairé l’interaction entre les discours orientalistes et anti-impériaux dans la poésie et la prose russes et azéris. Traçant des traductions et des engagements intertextuels à travers la Russie, le Caucase et l’Europe occidentale, cette publication offre une vision alternative de l’empire, de la modernité et de l’anti-impérialisme du point de vue des centres cosmopolites de l’empire russe et de l’Union soviétique.
Elle écrit actuellement sur la montée de la Nouvelle Droite en Eurasie post-soviétique et un livre est en cours intitulé provisoirement Feeling Collapse sur le cinéma, l’art et la performance soviétique d’Asie centrale et du Caucase au beau milieu de l’effondrement sensoriel de l’Empire soviétique.
Son travail a été publié dans Slavic Review, boundary 2, Ab Imperio et Global South et elle fait partie du collectif éditorial de boundary 2.
+ d’infos : complit.uchicago.edu/faculty/feldman

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  Voir l’interview d’Alevtina Kakhidze

Alevtina Kakhidze est née en 1973 à Zhdanivka (Ukraine orientale). Ayant vécu à Kiev et à Muzychi (centre de l’Ukraine) depuis 1995, à l’exception de deux années de recherche passées à l’Académie Jan Van Eyck à Maastricht (2004-2006), elle décline son identité culturelle à plusieurs niveaux, incluant en partie les mentalités ukrainiennes, géorgiennes et d’Europe occidentale. Elle a hérité d’un nom de famille géorgien de son père et a été élevée dans la culture russe, dans son incarnation soviétique. La pratique artistique de Kakhidze est basée sur des expériences personnelles et son imagination. Elle traite de la culture de consommation, du genre, de l’amour, de la culture de la protestation, de l’expérience de la guerre, des plantes, des chiens et de la vie de tous les jours. Kakhidze a été une partisane active et visible des mouvements Maïdan pendant l’hiver 2013-2014. La guerre de l’information entre l’Ukraine et la Russie, l’Occident et l’Orient, ainsi que sa multivalente biographie personnelle, ont formé la base complexe de son travail pour Manifesta 10 / Where The Wild Things Are. Durant l’été 2015, Alevtina Kakhidze a fait des recherches sur la guerre soviéto-finlandaise, également appelée la Guerre d’hiver, afin de créer un lien avec les situations contemporaines dans l’Est de l’Ukraine face à l’invasion armée Russe. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions dans des galeries et des musées importants, dont le Ludwig Museum of Contemporary Art et le Museum of Contemporary Art de Zagreb.
+ d’infos www.alevtinakakhidze.com

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  Voir l’interview de Michael Kurzwelly

Michael Kurzwelly est né en 1963. C’est un artiste performeur transfrontalier entre la Pologne et l’Allemagne, mais pas seulement. Il vit dans la ville de Słubfurt, qui est une connexion de Słubice et Francfort (Oder). Dans ses projets, il aborde la question de l’identité, des frontières et des stratégies qui y sont associées. Michael Kurzwelly crée de nouvelles structures de réalité avec la participation active des habitants, tout en changeant l’interprétation de l’espace dans lequel chacun se déplace. Sans prêter attention aux frontières territoriales, il a créé une ville avec un parlement fonctionnel, sa propre monnaie et sa propre culture.
+ d’infos de.wikipedia.org/wiki/Michael_Kurzwelly/

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  Voir l’interview de Borna Izadpanah

Borna Izadpanah
Borna Izadpanah est concepteur de caractères typographiques et chercheur Iranien basé à Londres. Il est titulaire d’une maîtrise en typographie de l’Université de Reading (Royaume-Uni) et d’une maîtrise en graphisme du London College of Communication. Sa thèse de maîtrise à l’Université de Reading retrace l’évolution typographique du style Nasta’liq, des années 1770 à 2000. Il est le concepteur des polices de caractères primées Lida et Lalezar. En tant que graphiste, son travail a été exposé dans des lieux tels que le British Museum, le Royal College of Art, la Saatchi Gallery et le Musée d’art contemporain de Téhéran. Il mène actuellement une recherche doctorale sur la représentation typographique de la langue persane à l’Université de Reading. Ce projet de recherche est supervisé par Gerry Leonidas et Fiona Ross et financé par le Arts & Humanities Research Council sous les auspices du Design Star Doctoral Training Centre. Borna Izadpanah est membre de la Royal Asiatic Society et membre de l’Atypl, du BIPS, du PHS et du TDC New York.
+ d’infos https://borna.co.uk/about.html

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  Voir l’interview de Katja Petrowskajah

Katja Petrowskaja est une journaliste et auteure de prose allemande née à Kiev. Elle a étudié la littérature et les études Slaves en Estonie, a reçu des bourses pour poursuivre ses études à l’Université de Stanford et à Columbia et soutenu son doctorat à Moscou. Elle vit à Berlin depuis 1999. Son livre « Maybe Esther » raconte l’histoire du génocide de la population juive de Kiev, culminant avec le massacre de Babi Yar, à travers le récit d’Esther, qui ressemble à son arrière-grand-mère Esther tuée lors du massacre. Ce livre a été traduit dans plus de 20 langues. Pour Katja Petrowskaja, les mots sont au-dessus de tout. Elle écrit en allemand, la langue du muet, comme on l’appelle littéralement en russe. Peut-être est-ce précisément cette langue et la distance à l’ukrainien et au russe qui lui permettent, comme elle le dit elle-même, de démêler les destins douloureux des personnes de sa famille.
+ d’infos : wiki/Katja_Petrowskaja

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  Voir l’interview de Stéphanie Marin

Stéphanie Marin vit et travaille à Nice. En 1990, elle développe un projet de recyclage textile entre Amsterdam, Hambourg et Barcelone.
Cinq ans plus tard, elle développe la ligne de vêtements «Habits Magiques», des structures polyvalentes, en matières naturelles et teintures artisanales, distribuées dans les enseignes internationales du monde de la mode. En 2003, elle étend ses recherches au design et à l’habitat, elle crée les coussins galets Livingstones et fonde le studio smarin.
Depuis 15 ans, Le studio smarin conçoit, développe et distribue des projets de design dans les domaines du mobilier, de la scénographie et de l’aménagement d’espaces, dans le monde entier. Une des singularités de smarin est son approche transversale : le studio intègre les fonctions de conception, de fabrication et de diffusion. Le processus de création s’attache autant à l’esthétique des créations qu’à la recherche de matériaux sains et à l’échelle de production la plus juste.
L’ensemble de ses objets et dispositifs sont conçus et fabriqués en France, pour la majorité dans l’atelier smarin.

Aujourd’hui, ses projets sont diffusés dans plus de 150 pays à travers le monde, toujours dans l’esprit d’une recherche fonctionnelle, saine et esthétique, indissociablement de ses choix de production, d’image et de diffusion. smarin a développé plus de 250 projets d’envergure dans des secteurs divers comme les institutions culturelles – théâtres, musées, galeries, médiathèques-, le secteur hôtelier de luxe, les centres commerciaux ou les aéroports.
+ d’infos : smarin.net

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  Voir l’interview de Virginie Bobin

Virginie Bobin travaille au croisement de la recherche, des pratiques curatoriales et éditoriales, de la pédagogie et de la traduction. Elle s’efforce d’inscrire son travail dans une éthique féministe du soin, de l’amitié et de la collaboration. Depuis 2018, elle mène une recherche doctorale autour des enjeux politiques et affectifs de la traduction, dans le cadre du PhD-in-practice en recherche artistique de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne. La même année, elle co-fonde, avec Victorine Grataloup, la plateforme éditoriale et curatoriale Qalqalah قلقلة. Elle mène parallèlement un dialogue au long cours avec l’artiste Mercedes Azpilicueta, qui donne lieu à une exposition en trois volets présentée à CentroCentro (Madrid), au Museion (Bolsano) et au CAC Brétigny en 2019-2021.
Auparavant, elle a été responsable des programmes de la Villa Vassilieff, lieu de résidences, de recherche et d’expositions qu’elle a co-créé en 2016. Elle a travaillé pour Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, le Witte de With Center for Contemporary Art, Manifesta Journal, Les Laboratoires d’Aubervilliers et Performa, la Biennale de Performance de New York. Abandonner sa position de salariée au sein d’institutions artistiques lui a permis de partir vivre à la campagne avec son compagnon, leur fille de trois ans, deux poules et un chat. Elle a dirigé deux ouvrages collectifs : Composing Differences (Les Presses du Réel, 2015) et Re-publications (en collaboration avec Mathilde Villeneuve, Archive Books, 2015).
+ d’infos : qalqalah.org/fr/

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  Voir l’interview de Lia Dostlieva

Lia Dostlieva est une artiste, anthropologue culturelle et essayiste, née en 1984 à Donetsk en Ukraine. Ses principaux domaines de recherche sont les traumatismes, le « postsouvenir », les pratiques commémoratives ainsi que l’accompagnement et la visibilité des groupes vulnérables. Elle s’intéresse particulièrement à la façon dont le traumatisme se répercute sur le langage, aux possibilités de représentation des événements traumatisants et à la façon de décrire et de visualiser les « connaissances difficiles » et le « passé difficile ». En tant qu’artiste, elle a travaillé avec un large éventail de médias, impliquant la photographie, les installations, les sculptures textiles, les interventions dans l’espace urbain.
+ d’infos : liadostlieva.org