Mercredi 20 novembre à 18h (pour les étudiants et personnels)
Samedi 23 novembre à 19h pour tous les publics
Depuis 2016, Ann Guillaume poursuit ses travaux de recherche dans le cadre du 3ème cycle de la Villa Arson et d’un doctorat Université Côte d’Azur – Villa Arson.
I CAN SWIM HOME est à la fois l’intitulé de son doctorat et d’un film qui constitue l’une des formes qu’elle a souhaité donner à cette recherche.
Ann Guillaume vous invite à deux moments de projection et de rencontre :
– mercredi 20 novembre à 18h, en grand amphi, pour les étudiants, enseignants et personnels de la Villa Arson
– samedi 23 novembre à 19h, en grand amphi, pour une séance ouverte à tous les publics. Entrée libre.
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I CAN SWIM HOME
Film, 2019, 57.59 minutes
Ce film est issu d’une enquête, menée depuis 2 ans entre la Villa Arson, les Îles de Lérins, les moines de Saint Honorat, des agents de l’ONF, des Cannois, des pêcheurs, des vacanciers, des agents de la Mairie de Cannes, différents artistes et acteurs du monde de l’art, ici et là.
C’est l’histoire de trois artistes qui décident de quitter le continent pour aller sur l’ile des miraculés pour éprouver la prophétie selon laquelle, l’art a le pouvoir de lier les mondes entre eux. Sainte Rita les accompagne dans leur quête, elle aussi à besoin de renouveler ses nouvelles relations avec le-les vivants.
Co-écrit avec Anne-Sophie Milon.
Avec comme acteurs : Rosalie Comby, Edith Mailaender, Pavlos Ioannides, Damien Schultz, Chloé Sassi, Gary Bigot, Claire Migraine, Carol Bücher, Théo Michelis, Emmanuel Peri, Zaim Beinmammar, Laurent Bézu.
L’équipe : Beatrice Celli (Seconde assistante),Tristan Grujard (Chef op et cadreur), Mathieu Simoni (Ingénieur son), Norman Nedellec (Montage vidéo), Nicolas Delbart (Montage son), Pauline Sicard (Etalonnage), Mixage au Fresnoy, Laura Bücher (Cheffe déco), Karima Kelkarmoudi (Régie),T&D (Design graphique), pour les musiques de Franky Gogo, Krotz Strüder, Bertrand Belin, et Eric Chenaux.
Les complices : Tom Bücher, Bruno Racine, Jacques Guillaume, Madeleine Guillaume, Lorène Bücher, Rafaël Bücher, Katja Riedner, Marie-Lucie Veran, Fanny Veran, Iva Zunjic, Frederique Bellanger, Céline Chazalviel, Eric Mangion, Christelle Alin, Bertrand Scalabre, Christian Rinaudo, Laurent Prexl, Frère Vincent, au Lycée Horticole d’Antibes, La Villa Thuret, Eric Tassone, Patrice Lorho
Merci aux étudiants de la villa Arson, Fantin Lacroix, Tibo Drouet, Sarah Bourlier, Hanslay Boodoo, Hugo Bench, Elise Bercovitz, Claire Bouffay, Hugo Bench, Amentia Brochard, Beatrice Celli, Lucie de Bodinat, Léa Doussière Mélina Ghorafi, Maëva Grapain, Damian Jungues, Flavie Loreau.
Aux étudiants de l’Eracm : Anouk Villemin, Sebastien Weber, Alexis Tieno, Perrine Livache, Margaux Dupré, Charles Mathorez, Remy Mesnard, Marie Rahola, Suzanne Jeanjean, Laurie Iversen, Hamed Fattat, Nicolas Dupont, Pierre de Brancion, Fanny Carrière.
Et un grand merci pour la participation active de la pierre rose qui joue le coeur de l’île, aux coquillages de Yannice, aux cartes de Vivianne crées par Vicki Noble et Karen Vogel, à tous les arbres de l’île, au rideau de perle, aux photos de Damien jeune, au cabanon de l’ONF, au vase qui casse, aux différentes mouches, aux avions, au néon qui grésille, aux bateaux, aux paysages, au vent, au sol, et à la liqueur de Myrte.
Production : La villa Arson, la Drac PACA, La ville de Cannes, Nuit Blanche production, Le Fresnoy
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ANN GUILLAUME
Quelles formes politiques pourraient naître d’un commun qui serait initié par l’art ? Ce monde commun, quelle passion doit l’animer ?
La recherche et l’enquête sont les modes d’actions d’Ann Guillaume. Partir d’un lieu qui a fait émerger un problème public, lui permet d’inventer des processus de projets. Une fois identifié, il s’agit de monter une équipe pluridisciplinaire afin d’organiser une communauté d’intérêts prête à faire bouger les rôles, repenser les usages et l’imaginaire. Des situations apparaissent, et permettent alors de tester différents dispositifs qui favorisent des représentations.
Son sujet et terrain de recherche pour son doctorat en Art à la Villa Arson et à l’Université Nice Côte d’Azur, s’intitule I Can Swim Home. Il se greffe sur le projet de classement à l’Unesco les îles de Lérins par la ville de Cannes. Comment aborder l’archipel des îles de Lérins, les discours et les récits associés, réels ou imaginaires, personnels ou collectifs qu’elles engagent? Comment représenter ces îles et qui représentent-elles ? Le challenge étant de trouver où se situe la VUE (Valeur Universelle d’Exception). Ne serait-il pas à l’endroit précisément où le culturel et le naturel se rencontrent. Tout ce qui concerne les îles (symbolique, géographique, initiatique, littéraire) ouvre alors un nouveau système de représentation. Philosophiques, spirituelles, pratiques, touristiques, lucratives, ces îles représentent tout un écosystème laissant apparaître encore et toujours des visions d’utopie politiques.
Elle y invite des artistes-chercheurs afin de travailler, ensemble, sur toutes ces problématiques, cherchant à ouvrir autant un débat sur l’art et ses méthodologies que sur l’environnement et ses besoins réels de renouveler son système de représentation.
Un film constitue l’une des formes que prend son doctorat. Les îles de Lérins ont respectivement porté le nom de Léron et Lérinas (comme en a témoigné Pline). Elles ont des similitudes, des concordances, on sait qu’elles dialoguent depuis toujours. Par ce que personnifiées, jusqu’où va le parallélisme entre elles deux ? Sont-elles frère et soeur, jumelles, en couple, mère et fils, père et fille? Sans être ni d’accord ni le contraire, elles cohabitent et pourtant sont belles et bien différentes. A l’image des deux îles, la première tournée vers le continent, l’autre vers le grand large, le film I can Swim Home juxtapose au travers de ces deux personnages éponymes un dialogue entre deux artistes. Profitant de l’histoire des îles, les deux protagonistes parlent de leur rapport à l’art contemporain qui, lui aussi, est traversé et nourri par des contradictions.
A propos du projet I CAN SWIM HOME : Une exposition – un atelier – pour un film (24-29 mars 2019)
Ann Guillaume est née en 1980 à Nancy. Elle vit et travaille entre Paris et Nice. Diplômée de l’Ecole des beaux-arts de Cergy-Pontoise et de Sciences Po Paris de la Sorbonne, elle est actuellement doctorante en Art à la Villa Arson. Elle a bénéficié de nombreuses bourses (Bourse de Recherche du CNAP, bourse de la DRAC Ile-de-France, etc.) et résidences en France (La Box, La Synagogue de Delme, La Caza d’Oro, la Villa Medicis, etc.) et à l’étranger (NKF, Stokholm; SIM , Reykjavik, Avatar, Québec; Wuhan, Chine, etc.). Institutions (Palais de Tokyo, Frac Orléans, Musée des Beaux arts de Rennes, 40 m3, Frac Haute Normandie, etc.) et galeries privées (Galerie Odile Ouizeman, Galerie Sarah Guedj, Galerie Yvon Lambert, galerie du jour Agnès b., etc.) l’ont régulièrement invitée dans le cadre d’expositions personnelles ou collectives.