Intervention des étudiants de la Villa Arson dans les collections du musée d’Archéologie de Nice – site de Cimiez
Du 13 au 21 mai 2017
Vernissage samedi 13 mai 2017 à 11h
L’objet, comme l’a dit André Leroi-Gourhan, a une double nature : il est transmissible et renaissant. À quoi s’intéresse l’art et à quoi s’occupe l’archéologie ? L’archéologie est-elle rétrospective quand l’art serait prospectif ?
Opus mixtum cherche à créer un lieu où coexistent les différents temps liés à l’évolution de la culture matérielle et artistique.
C’est en s’appuyant sur les relations sensibles entre les différentes trajectoires que prennent les objets, les réseaux qu’ils créent, les points d’articulations entre les époques, les éventuelles ruptures, que l’exposition questionne notre rapport au monde, ses différentes représentations dans le temps. Faire parler les lieux, les objets, par la reconstitution, l’appropriation, permet l’apparition du fantôme de la transmission.
Ces pistes sont autant d’impulsions qui nous engagent dans l’expérience personnelle et collective de l’écriture de l’Histoire.
L’hypothèse de la filiation servira à mettre en doute l’idée que l’artiste est maître de sa création au profit de la pensée de Nelson Goodman selon laquelle « pour construire le monde comme nous savons le faire, on démarre toujours avec des mondes déjà à disposition ; faire, c’est refaire ».
L’exposition s’inscrit dans les activités de l’Unité de recherche Bricologie* de la Villa Arson – École nationale supérieure d’art, qui déploie un espace de réflexion entre professeurs, étudiants, artistes et universitaires invités autour des manières de faire de l’art et des cultures techniques contemporaines.
Elle regroupe une sélection d’étudiants et d’artistes-chercheurs, membres actifs de l’Unité de recherche.
Avec la participation de : Elise Bercovitz, Martin Favre-Taillaz, Lucile Fery, Maéva Grapain, Ann Guillaume, Célestine Lerouxel, Naomi Pecqueux, Chloé Sassi, Rayan Yasmineh et la Chochy Foundry Company (Laure Chocheyras, Baptiste Audousset, Maja Berezowski, Marine Bonjean, Jules Dumoulin, Maja Heiskanen, Jérôme Laurent, Célestine Lerouxel, Damien Nouguès, Ana-Victoria Pacheco, Léa Roche, Cyprien Schaffner, Charles Sanchez, Lucas Vidal)
Commissariat : Burkard Blümlein, artiste et professeur à la Villa Arson
Informations pratiques
Du samedi 13 mai au dimanche 21 mai 2017
Vernissage samedi 13 mai 2017 à 11h
MUSEE D’ARCHEOLOGIE DE NICE – Site de Cimiez
160, avenue des arènes – Nice
Tél. : +33(0)4 93 81 59 57
Ouverture tous les jours, sauf le mardi, de 11h à 18h.
Contact : musee.archeologique@ville-nice.fr
musee-archeologique-nice.org
Un partenariat Ville de Nice / Villa Arson
* Unité de recherche Bricologie
Lancée en 2013, subventionnée par les crédits recherche du ministère de la Culture et de la Communication, l’Unité de recherche Bricologie est un programme de recherche ambitieux de la Villa Arson – Ecole nationale supérieure d’art autour des relations entre l’art et la technique dans la culture contemporaine. Elle est structurée comme une fédération de projets menés par plusieurs enseignants. Elle implique aussi bien des étudiant•e•s que des chercheurs extérieurs, l’équipe pédagogique et le centre d’art de la Villa Arson, et plusieurs partenariats avec des institutions scientifiques ou artistiques, en France et à l’étranger.
Après un premier cycle de 4 ans, l’Unité de recherche Bricologie commence, en 2016|17, une nouvelle série quadriennale de projets.
Les temps forts du programme ont été :
• en 2013, un échange avec l’école d’art et de design de Braunschweig (sous la conduite de Burkard Blümlein), deux expositions, l’une en Allemagne (janvier 2014) et l’autre à Nice (février 2015) ; par ailleurs, plusieurs séminaires et workshops ont été entrepris avec les étudiant•e•s.
• en 2015, une exposition au centre d’art de la Villa Arson : Bricologie. La souris et le perroquet (commissariat assuré par Thomas Golsenne, Sarah Tritz et Burkard Blümlein)
• en 2016, une publication scientifique, Essais de bricologie, dans la revue Techniques & Culture, sous la direction de Thomas Golsenne et Patricia Ribault, et le Festival Bricologique, au cours duquel se sont succédées conférences et journées d’étude, projections de films et rencontres avec des artistes, des bricoleurs et des animateurs de fablabs.