Samedi 14 janvier à 14h et à 19h30, Grand amphi
En partenariat avec L’ECLAT
Dans le cadre du programme de rencontres, conférences et projections de la Villa Arson
et en partenariat avec L’ECLAT / Cycle Cinéma des artistes.
Présentation de l’oeuvre de Lav Diaz par Julien Gester
Découvert tardivement en France lors de la projection de Norte, the End of History au Festival de Cannes en 2013, Lav Diaz, réalisateur philippin né en 1958, se révèle comme l’un des cinéastes les plus inspirés du moment, dont les œuvres comptent déjà parmi les plus percutantes du cinéma contemporain.
Les projections de deux films du cinéaste, entrecoupées d’une intervention de Julien Gester animée par Patrice Blouin, offre une occasion de découvrir un pan de l’œuvre ample qui s’impose d’emblée par sa beauté, sa rigueur esthétique et discursive impressionnante.
Samedi 14 janvier à 14h
FROM WHAT IS BEFORE (MULA SA KUNG ANO ANG NOON)
de Lav Diaz (Philippines, 2014, 5h38, VOSTEN)
Léopard d’or du Festival de Locarno en 2014
Pendant les deux années qui précèdent la proclamation par Ferdinand Marcos de la loi martiale en 1972, des évènements mystérieux et inexplicables surviennent dans un barrio côtier jusqu’ici négligé par l’État : des gémissements proviennent de la forêt, des maisons sont brûlées, un homme se vide de son sang… Tandis que la communauté villageoise tombe en lambeaux, l’armée entre dans le village.
Samedi 14 janvier à 19h30
THE WOMAN WHO LEFT (ANG BABAENG HUMAYO)
de Lav Diaz (Philippines, 2016, 3h46, VOSTFR)
Lion d’Or du meilleur film de la 73e Mostra de Venise en 2016
En 1997, la princesse Diana meurt violemment dans un accident de voiture, le monde s’attriste par la mort de Mère Theresa… Et les Philippines sont saisies de peur. Le pays devient la capitale de l’enlèvement en Asie. L’obstination de Lav Diaz « à reparcourir film après film l’histoire violente de son pays s’infiltre et coagule cette fois dans le parcours d’une femme, Horacia, qui recouvre sa liberté après trente ans d’enfermement lorsque sa meilleure amie en prison confesse enfin l’avoir accusée à tort d’un crime, en fait commandité par un ex-amant jaloux ».
Julien Gester est critique de cinéma et co-dirige le service Culture à Libération, où il a souvent écrit sur le cinéma de Lav Diaz.