Du 18 janvier au 2 mars 2019 Vernissage le vendredi 18 janvier 2019 dès 17h30
Arprim – Centre d’essai en art imprimé, Montréal
En ce début d’année, Arprim est fier d’accueillir le projet Conversations Montréal/Lyon, en collaboration avec la Galerie B-312, Diagonale et La Vitrine, Atelier Daigneault/Schofield qui met en lumière le travail de cinq artistes lyonnais.
Cette série d’expositions fait suite à un premier volet montréalais qui a eu lieu à Lyon au printemps 2018, sous le commissariat de Marthe Carrier et Chloé Grondeau.
Avec le soutien de la Galerie Tator (Lyon), l’artiste Julie Kieffer présente à Arprim Rectangle violet.
Dans ce projet, celle-ci s’interroge sur la manière dont certaines notions d’architecture s’introduisent dans le champ de la sculpture. Cette proposition s’inscrit à la suite d’une récente intervention présentée à la Friche Lamartine, à Lyon, où l’artiste utilise des images imprimées de grand format pour construire une série de sculptures. Ces volumes autour desquels on peut circuler permettent d’expérimenter la relation entre forme et contre-forme ainsi qu’entre l’espace où l’on se trouve, celui imprimé sur la surface sculpturale et un espace de projection architectural.
Rectangle violet se révèle comme une exploration de la sensation spatiale du lieu d’exposition à travers le développement d’une nouvelle série d’images. L’échelle immersive est envisagée de manière à bousculer la perception de l’espace et la temporalité de l’expérience que l’on en fait. Pour Julie Kieffer, l’installation devient un fragment d’un environnement plus vaste et fictif, tout en reposant sur l’architecture réelle. Le sol et les murs sont donc beaucoup plus que des supports inertes ; ils sont des surfaces fertiles desquelles émergent les interventions de l’artiste.
Julie Kieffer, née en 1989, vit et travaille à Lyon, en France. Diplômée de la Villa Arson en 2016, son travail a été présenté dans des expositions collectives à la Fondation Yvon Lambert et à la Fondation Bernard Marcadet et dans une exposition individuelle à la Fondation Takini. En 2017, elle a participé à des résidences à la Factatory, avec la Galerie Tator (Lyon), au Lieu Commun (Toulouse), ainsi qu’à la Friche Lamartine (Lyon), en 2018. Elle est récipiendaire de la bourse des Ateliers Médicis. Présentement, elle travaille au sein de l’atelier Sumo.