Prix Thorenc d’art / Restitution de résidence
Les 17 et 18 novembre 2018
Vernissage samedi 17 novembre à 11h
Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux
Le 15 juillet dernier, Lucas Vidal et Janna Zhiri (diplômés 2018 de la Villa Arson) recevaient le Prix Thorenc d’art 2018, organisé par la Communauté d’agglomérations des Pays de Grasse (CAPG), en partenariat avec la Commune d’Andon, l’Espace de l’Art Concret, l’association des Amis de Thorenc et la Villa Arson.
Outre une dotation financière, ces deux lauréats ont exposé leurs travaux au cours de la manifestation Thorenc d’art en juillet et ont bénéficié d’une bourse-résidence de création en octobre.
Cette résidence d’un mois a permis à ces jeunes artistes de promouvoir leur travail, de rencontrer les publics du territoire de la Communauté d’agglomération et de profiter d’un espace et d’un temps de liberté pour mener à bien leur projet de création.
Au terme de cette expérience, Janna Zhiri et Lucas Vidal proposent Ainsi va Là, une restitution de leurs travaux à l’Espace de l’Art Concret, le temps d’un week-end, le 17 et 18 novembre, avec un vernissage samedi 17 à 11h.
+ d’infos Espace de l’Art Concret
———-
LUCAS VIDAL est né à Béziers en 1992. Il obtient son DNSEP en juin 2018 à la Villa Arson.
Dans sa pratique de la sculpture, l’expérimentation de matériaux peu communs représente un vrai moteur pour Lucas. Entre photos gravées sur du carrelage inspirées des azulejos portugais et golems en madeleine ou en meringue, il joue sur plusieurs temporalités. Muni de vase récoltée dans les eaux stagnantes héraultaises (dépôt de diverses matières organiques flottant souvent à la surface de l’eau) et de mycélium de pleurote, Lucas occupe le local du comité des fêtes de Thorenc transformé pendant un mois en atelier / laboratoire.
+ A propos de Luca Vidal
———-
JANNA ZHIRI est née à Montpellier en 1992. Elle obtient son DNSEP en juin 2018 à la Villa Arson.
Janna Zhiri aime explorer les possibilités du dessin, son histoire et sa contemporanéité. Faisant systématiquement des allers-retours chez les peintres dits « de l’exagération » et chez ceux dits « du dimanche », elle cherche dans cette résidence une réconciliation possible. Chacun de ses pastels et chacune de ses installations sont des collages de références historiques autant que de références quotidiennes. Entre débat houleux et secrets de village, c’est dans la discussion et la proximité avec les habitants qu’elle alimente ses peintures et ses histoires. L’esplanade du village, le café, le lac sont ses bibliothèques. Menant des enquêtes, elle y récolte des histoires.
+ A propos de Janna Zhiri
Visuels :
Janna Zhiri, Noël, 2018
Luca Vidal, Kouros / Gisant / Golem tendre, 2018
Photos : Loïc Thébaud / Villa Arson