Villa Arson

MDAC, Haut-de-Cagnes
Exposition du 11 juin au 2 octobre 2016

Exposition collective : ABDELHAMID Alaa, BANDECCHI Valérie, BARZAGHI Monique, BOUCHACOURT Lucien, BOURGOUIN Lisette, CERRETANI Nico, DALBERA Laurence, FELLUS Louisette, FORSTNER Mad, GAILLARD Jo, GIAMPIERI Tom, GRAPAIN Arnaud, GUETSCHEL Catherine, KIEFFER Julie, MORRA Christine, PAUL Anne, RAUTUREAU Laurence, RAUTUREAU Jack, ROCH Léa, ROSSO Jeannine, ROUX Michelle, SECHET Anne, SKALI Ghita, TOUSSAINT Nelly, VANNESTE Violette, VIAL Mery et VILLALONGA Maryse.

L’artiste peut avoir une position particulière dans le monde, dans les plis, dans leurs creux, derrière et par delà les surfaces. Il déplie, il soulève, il dévoile. C’est de cet « état d’être » de l’artiste qu’est née la conception-même de l’exposition. Dans les plis du monde fait suite à une résidence de six mois proposée à des artistes de la région, qu’ils soient issus d’école d’art ou autodidactes, autour de la manipulation du tissu. Tout le long de cette résidence, les rencontres et les croisements se sont multipliés entre les artistes présents au début du projet, et des artistes et des artisans venus en cours de préparation. Cette longue résidence n’avait pas pour but la production d’un accrochage de pièces autonomes fi nies, mais bien plutôt celle de favoriser un temps d’expérimentations, d’échanges conceptuels et plastiques, dans un « tissage de points de vue ».
Dans les plis du monde est une installation qui se déploie sur tous les étages de la MDAC et qui se revendique comme un art de l’expérience plutôt que comme celui d’une forme fi nie. Durant tout l’été l’installation pourra évoluer avec des invitations faites à certains artistes d’intervenir en cours d’exposition. Par la suite, Dans les plis du monde est une proposition qui pourrait être montrée, avec des ajouts d’artistes et un travail in situ, dans un nouveau lieu choisi.
Cette exposition offre au public un instant pour circuler dans un espace en strates qui lui permet de se déplacer loin de toute linéarité de points de vue. Il est ainsi invité à se frayer son propre passage conceptuel et tactile dans cette proposition évolutive, et à en démêler les possibles complexités. En parallèle à l’installation dans les murs de la MDAC, une autre installation s’est construite dans une salle du Château Musée Grimaldi. Cette proposition en écho ajoute encore aux croisements des propositions et des perceptions.

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