Nouvel aménagement !
Nouvel aménagement de la librairie à l’entrée de la Villa Arson
Retrouvez l’ensemble des publications et co-éditions de la Villa Arson depuis 1984 et une sélection d’ouvrages de nos structures partenaires.
Ouverture aux mêmes horaires que les expositions (tous les jours sauf mardi, de 14h à 18h, de 14h à 19h en juillet et août).
Librairie en ligne accessible sur : bookshop.villa-arson.org
Elle permet d’acquérir les ouvrages édités ou coédités par la Villa Arson et son Centre national d’art contemporain depuis 1984.
des récits ordinaires
Œuvres de Ilana Salama Ortar, Stéphane Bérard, Christopher d’Arcangelo, Louise Bourgeois, Jana Sterbak, News Syndicate Company, Robert Rauschenberg, Marcel Duchamp, Franz Erhard Walther, Aurélien Froment, Yves Klein, le Château de Versailles, Daniel Buren, Pierre Huyghe.
Portées par Jean-Pierre Cometti, Stéphane Bérard, Pierre Bal-Blanc, Isabelle Alfonsi, Patrick Bernier et Olive Martin, Kobe Matthys pour Agence, Aurélien Mole, Ghislain Mollet-Viéville, Jocelyn Wolff, Claire Le Restif, Benoît Dagron et Sandra Terdjman.
Vous êtes attablé-e avec des amis, dans un bar. Vous discutez d’une ou de plusieurs œuvres. Vous êtes-vous déjà demandé si cette conversation participait de la vie publique de l’œuvre en question ? Si on limitait la durée de vie d’une œuvre aux horaires d’ouverture de ses expositions, combien elle serait réduite ! Mais prenez en compte tous les moments où elle est racontée, discutée, mise en relation avec d’autres…
Les conversations, informelles, ordinaires, sont le véhicule qui permet à une œuvre de traverser les âges. Elles sont un des lieux où les œuvres se transmettent, se refont, existent.
Les œuvres ont des modes d’existence multiples, et selon les modes, des propriétés, des comportements différents. S’est-on jamais demandé quelles propriétés les œuvres avaient dans une conversation ? Certainement pas les mêmes que dans les livres ou dans le face-à-face physique.
Et si, dans une conversation, ce n’était plus nous qui parlions au sujet d’une œuvre, mais l’œuvre elle-même qui se mettait en action ?
des récits ordinaires voudrait explorer cette hypothèse : partir à la recherche de ces propriétés.
des récits ordinaires invite à se fabriquer une nouvelle oreille.
Pour que, dès le lendemain, dans un bar, attablé-e avec quelques amis, et discutant d’une œuvre, ou de plusieurs, vous puissiez détecter une présence : « dans cette conversation, une œuvre est en train de s’activer »…
Grégory Castéra, Yaël Kreplak, Franck Leibovici
Publié à l’occasion de l’exposition éponyme à la Villa Arson, Nice, du 13 avril au 9 juin 2014.
Actions et discussions autour des compétences corporelles dans l’art et d’autres disciplines, physiques et filmiques (performances, vidéos), sportives et burlesques.
Pour explorer les liens entre techniques de corps, techniques de représentation et techniques de connaissance, un certain nombre de pratiques artistiques contemporaines (performances, vidéos) sont revisitées par l’entremise d’une confrontation à d’autres disciplines, physiques et filmiques, sportives et burlesques. Cet élargissement du champ d’investigation permet, en particulier, de moins interroger les techniques dans leur effectivité ordinaire qu’à partir de leurs moments décisifs : instants « t » de l’invention, ou de la soudaine obsolescence, points de bascule d’une incompétence en compétence, de l’illégalité à la légalité.
Pourquoi soulever aujourd’hui la question des compétences corporelles ? Pour changer d’abord d’axe de lecture. Il est aisé, en effet, de constater que les débats que soulèvent la performance artistique, depuis quelques années, tournent principalement autour de son passé : reenactment, « choses mortes », archives, etc. Et il nous a semblé intéressant de modifier, pour une fois, le sens de la coupe. Il ne s’agit plus ici d’interroger la performance de manière verticale mais horizontale, en convoquant non plus ses mânes mais ses « voisins de paliers » : performances sportives et burlesques.
Publié à l’occasion du festival et de colloque éponymes organisés avec la HEAD, Genève, à la Villa Arson, Nice, en 2012, et de l’exposition « Des Corps compétents (la modification) » à la Villa Arson, Nice, en 2013.
Le Temps de l’écoute – pratiques sonores et musicales sur la Côte d’Azur des années 1950 à nos jours
Cette publication est l’aboutissement d’une recherche sur les pratiques sonores et musicales sur la Côte d’Azur des années 1950 à nos jours. Mené à partir de 2007 par Jean-Marc Avrilla, rejoint en 2009 par Éric Mangion, ce projet n’a cessé d’évoluer jusqu’en 2013. Son principal objet reste l’exposition éponyme organisée à la Villa Arson en 2011, qui a réuni une trentaine d’artistes. Les responsables de la recherche n’ont pas souhaité organiser une exposition hagiographique, composée uniquement d’archives. Ils ont confié le traitement de l’histoire à des jeunes artistes qui ont, chacun, interprété une œuvre ou une séquence du passé, donnant lieu à une quinzaine de duos et de trios d’artistes / musiciens (Pascal Broccolichi & Lars Fredrikson, Vincent Epplay & Robert Malaval / The Rolling Stones, Vincent Epplay & Opération Re-re, Jérôme Joy & Jean Dupuy, Jérôme Joy & Collective Jukebox, Ludovic Lignon & Lars Fredrikson, Arnaud Maguet & Sun Ra, Arnaud Maguet & Jean-Jacques Lebel / Soft Machine, Arnaud Maguet & Richard Prompt, Isabelle Sordage & Éliane Radigue, Isabelle Sordage & Éléonore Bak, Gauthier Tassart & Thomas Köner, Gauthier Tassart & Jean-Pierre Massiéra, Christian Vialard & Yves Klein).
Jean-Marc Avrilla et Éric Mangion ont également invité le collectif The Bells Angels (Simon Bernheim et Julien Sirjacq) à produire une pièce sonore (Dans le labyrinthe), à participer à la scénographie de l’exposition, tout comme à sa médiation grâce à un ensemble d’informations collectées pendant les mois de leur résidence sur place. C’est une partie de ces documents qui est publiée ici. On y retrouve les artistes déjà cités mais aussi Luc Ferrari, Michel Magne, Michel Redolfi, Céleste Boursier-Mougenot, Pierre Beloüin, Pierre-Laurent Cassière, Benjamin Blaquart, Jérôme Grivel, les Stranglers, les Playboys ou les Dum Dum Boys, tout comme des références aux concerts Fluxus, à Daniel Caux et aux Nuits de la Fondation Maeght, au Festival Manca, à Mood, aux ateliers de Clans, au Dojo, à La Station, à Locus Sonus, aux labels Tiramizu et Les Disques en Rotin Réunis, au Zona Archives de Maurizio Nannucci, ainsi qu’à l’exposition pionnière Murs du Son produite à la Villa Arson en 1995 par Jean-Philippe Vienne.
La Performance : vie de l’archive et actualité
Édité par Raphaël Cuir et Éric Mangion.
Textes de Hubert Besacier, Patricia Brignone, Mehdi Brit, Liliana Coutinho, Raphael Cuir, Virgile Delmas, Géraldine Gourbe, Viviana Gravano, Liam Kelly, Arnaud Labelle-Rojoux, Éric Mangion, Cédric Moris Kelly, Kalliopi Papadopoulos, Rebecca Peabody, Glenn Phillips, David Zerbib.
Relevant souvent de l’enquête de terrain de la part d’auteurs qui sont aussi les acteurs de leur objet d’étude, ce livre, tout en abordant les enjeux politiques, contextuels et de genres propose une épistémologie de la performance en questionnant les moyens et les méthodes d’accès à sa connaissance, son histoire, sa mémoire (vivante), dans son actualité. Cet ouvrage donne suite au colloque international « La performance : vie de l’archive et actualité » organisé par la Villa Arson et l’AICA France avec le concours du Getty Research Institute. Il interroge les définitions et le statut de la performance alors que celle-ci est enfin intégrée à sa juste valeur au sein du champ élargi des arts visuels, au point qu’on assiste à la multiplication des reenactments. De spécialités différentes – critiques d’art, historiens et historiennes de l’art, commissaires d’expositions, philosophes, artistes – les auteurs offrent des analyses variées et complémentaires centrées sur une problématique fondamentale de la performance : l’archive et le statut des documents, des photographies, des objets, qui constituent l’art de la performance ou en témoignent.
Publié suite au colloque éponyme organisé avec l’AICA France à la Villa Arson, Nice, en octobre 2012.
Bernard Heidsieck
Tapuscrits – Poèmes-Partitions, Biopsies, Passe-Partout
La Villa Arson et Les presses du réel publient l’ensemble des tapuscrits de Bernard Heidsieck, pionnier de la poésie sonore : un monument de quelque 1200 pages qui offre une approche inédite de l’une des œuvres poétiques les plus inventives, les plus marquantes et les plus influentes de la seconde moitié du XXe siècle, au travers de 120 « partitions » reproduites en fac-similé.
Textes de Jean-Pierre Bobillot, Eric Mangion, Anne-James Chaton
Les presses du réel / collection Villa Arson / Edition française,
22 x 32 cm (relié), 1184 pages (ill.) 50 € / SBN : 978-2-84066-515-1
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Ces textes ont été conçus pour la plupart pour pour être joués et « actés » en public, tous numérisés un par un afin de les restituer de manière la plus littérale possible. De cette matière foisonnante émerge toute une longue vie de lectures et de performances, de festivals et de rencontres, une vie à imaginer et à construire une poésie moderne et vivante qui continue à marquer toute une génération de jeunes artistes.
Au milieu des années 1950 Bernard Heidsieck décide de rompre avec la poésie écrite, pour la sortir hors du livre. À une poésie passive, il oppose une poésie active, « debout » selon sa propre expression. Il est l’un des créateurs, à partir de 1955, de la Poésie Sonore et, en 1962, de la Poésie Action. Il utilise dès 1959 le magnétophone comme moyen d’écriture et de retransmission complémentaire, ouvrant ses recherches à des champs d’expérimentation nouveaux.
Tout en restant attaché à la sémantique, il s’émancipe peu à peu des contraintes de la langue. Il en explore toutes les dimensions formelles que ce soit par la spatialisation du texte, dans les partitions qu’il écrit, ou par la présence de son corps dans l’espace. Le son revêt avec lui une dimension plastique, notamment grâce à sa diction exceptionnelle basée autant sur le souffle que sur une articulation parfaite ou sur les inflexions sans cesse renouvelées de sa voix.
Au fil des années, son écriture se réinvente pour mieux rendre compte de notre quotidien, de notre univers social, politique ou économique, au travers de ses principaux événements, comme dans son extrême banalité. Il développe en 1955 ses premiers Poèmes-Partitions. Puis, il ne cesse de travailler par séries avec les Biopsies entre 1966 et 1969 (au nombre de 13). De 1969 à 1980, ce sont les 29 Passe-Partout. De 1978 a 1986, il écrit Derviche/Le Robert composé de 26 poèmes sonores. Puis à partir de 1988, Respirations et brèves rencontres (60 poèmes produits à partir d’archives d’enregistrements de souffles d’artistes).
« Ce que je cherche toujours, c’est d’offrir la possibilité à l’auditeur/spectateur de trouver un point de focalisation et de fixation visuelle. Cela me parait essentiel. Sans aller jusqu’au happening loin de là, je propose toujours un minimum d’action pour que le texte se présente comme une chose vivante et immédiate et prenne une texture quasiment physique. Il ne s’agit donc pas de lecture à proprement parler, mais de donner à voir le texte entendu. »
Écouter Bernard Heidsieck, Biopsie n° 8, Qui je suis… En une minute – 1967 (durée 1 min)
À la vie délibérée !
Une histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à 2011
Exposition / 1er juillet – 28 octobre 2012
Journal gratuit réalisé par newpollution (Cyril Terrier). Coédition La Strada, Villa Arson – 2012. 134 pages.
La publication À la vie délibérée ! a accompagné l’exposition éponyme, présentée pendant l’été 2012 à la Villa Arson, conçue comme l’aboutissement d’un programme de recherche mené par la Villa Arson depuis septembre 2007 (grâce au soutien constant du Conseil général des Alpes-Maritimes) sur l’histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à 2011. Elle réunit photos, documents, récits écrits des différents « acteurs » qui ont utilisé la Côte d’Azur comme terrain d’expérimentation. Elle évite une lecture chronologique ou nominative en s’appuyant sur les topologies où eurent lieux les actions répertoriées (bord de mer, centres commerciaux, rues, villages, bars, atelier d’artistes, espaces alternatifs, commerces, galeries etc.). Elle prouve par ce biais que les artistes ont très souvent conquis leurs propres territoires en s’affranchissant des espaces traditionnels de la représentation.
Directeur de publication Michel Sajn et Éric Mangion
Textes : Eric Mangion, Cédric Moris Kelly et Christine Bavière
Format 25.5 x 37.5 cm, 134 pages
Obtenez le journal, guide de l’exposition
Une base de données exhaustive dont sont extraites les performances présentées dans la publication a été mise en ligne à cette adresse : performance-art.fr.
Les presses du réel – collection Villa Arson
Co-production Villa Arson Nice, Fonds régional d’art contemporain de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Editions DeL’Art (Nice), Centre d’art de Saint-Fons et la Collection Michel Fédoroff.
Monographie de référence dédiée à Pascal Broccolichi dont le travail s’établit à partir du son, envisagé comme une matière, avec une centaine d’illustrations, un essai de Thierry Davila, un long entretien et une pièce inédite sur CD audio.
Textes de Thierry Davila et Pascal Broccolichi. Format 20 x 27 cm, 207 pages, couleur et n&b. 25 €
Conception Åbäke
Les presses du réel – collection Villa Arson
Après une résidence de Ryan Gander et une exposition monographique en 2009, et après qu’il ait participé à plusieurs projets collectifs entre 2006 et 2012, les graphistes Åbäke viennent à Nice pour mener une enquête sur l’attachement réciproque de Ryan Gander et de la Villa Arson.
Textes de Åbäke, Ryan Gander, Arnaud Labelle-Rojoux, Arnaud Maguet, Éric Mangion, Émilie Renard et François Piron. Format 22 x 29 cm, 128 pages, couleur et n&b. 18 €
Roman Ondák / Guide
Le livre d’artiste Roman Ondák vient de paraître à l’issue d’une série d’expositions dans trois institutions européennes, Shaking Horizon au Centre national d’art contemporain de la Villa Arson à Nice (2 juillet – 17 octobre 2010), Before Waiting Becomes Part of Your Life au Salzburger Kunstverein de Salzburg (23 septembre – 28 novembre 2010) et Eclipse à la Fondazione Galleria Civica de Trento (18 février – 8 mai 2011).
Fort de cette itinérance, le travail de Roman Ondák est proposé comme une série de nouveaux territoires. À la manière d’un guide touristique, les chapitres du livre séquencent le travail de l’artiste par lieux de production et d’expositions : Nice, Salzburg et Trento mais aussi Vienne, Berlin, Paris, Wellington, Naples…, avec les contributions de quinze auteurs. Une co-édition Mousse publishing, Milan et Verlag der buchhandlung Walther König, Köln.
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