DANCE ME TO THE END OF LOVE est une performance jouée depuis 2015 dans différents contextes, pays et communautés. Elle dure minimum 2 heures et existe grâce à la collaboration de trois amis : Alexandre Bourit (musique) Paul Baudouin (danse) et Lola Gonzàlez (danse).
Sur un air d’Ennio Morricone ré-interprété par un musicien, deux danseurs vont pendant un minimum de deux heures répéter une même chorégraphie inspirée d’une scène que l’on peut voir dans le film de Pier Paolo Pasolini « Des oiseaux petits et grands ». Les deux danseurs sont peu à peu rejoints par des amis, connaissances et spectateurs. Une foule se met à danser d’un même mouvement et ce jusqu’à épuisement. Cette chorégraphie évolutive rappelle ce concours de danse jusqu’à la mort dans le film de Sydney Pollack « On achève bien les chevaux ».
Pour la scène finale de son nouveau film, Lola Gonzàlez invite tout.es les étudiant.es de la Villa Arson qui le souhaitent, et les danseuses et danseurs de l’école Rosella Hightower à la rejoindre, elle et son équipe, le vendredi 21 Mai à 15h sur le toit terrasse de la Villa Arson afin de transformer cette performance en scène finale du film à venir et qui sera ensuite montré dans l’exposition prévue début 2022 à la Villa Arson.
Lien vers le passage du film de P.P. Pasolini et la musique réinterprétée par Alexandre Boruit : https://www.youtube.com/watch?v=lxtx_pnSjgM.
LE PROGRAMME
– rdv à 15h sur la terrasse pour l’explication des règles du jeu, définitions des limites physiques liées à la situation sanitaire, étirements et partage d’une potion et signature du droit à l’image.
– 16h tournage de la danse / transe
– 18h fin du tournage
– 18h30 buffet apéritif partagé
LE PROJET
En résidence ce printemps 2021 à la Villa Arson, Lola Gonzàlez prépare une exposition qui aura lieu à la Villa Arson en février 2022 (Commissariat : Éric Mangion). Sur place, elle imagine un nouveau projet vidéo invitant certain.es de ses ami.es à la rejoindre, ainsi que des étudiant.es de la Villa Arson pour un premier temps de tournage courant mai 2021. Le projet intitulé « Villa Obscura » suit un groupe de personnes semblant être atteint.es de troubles du comportement. Ielles traversent différents paysages, se rassemblent dans un ancien observatoire, scrutent la ville de Nice du haut de ses balcons fissurés, arpentent les rues. Ielles se mouvent de façon étrange et ont des visions de paysages dévastés par le réchauffement climatique. Des caméras de surveillance quadrillent la ville, un drone suit leurs moindres mouvements. Un rassemblement semble se mettre en place, dans les hauteurs de la ville, sur le parvis d’un immense toit terrasse, un air musical les attire, ielles rejoignent une foule qui danse, et ce jusqu’à épuisement. La nuit tombe, les sirènes de police résonnent au loin.
BIO
Lola Gonzàlez est née en 1988 à Angoulême (France). Diplômée de l’École supérieure des beaux-arts de Lyon en 2012, elle développe depuis un travail à la croisée de la vidéo, de la photographie et de la performance. Questionnant les notions de collectif, d’engagement, d’amitié, de générations et de langage, ses travaux interrogent nos peurs communes et nos espoirs pour l’avenir. Ses recherches se développent dans plusieurs pays au sein de différentes communautés amicales. Ses pièces ont été montrées dans de nombreuses institutions françaises et étrangères, comme le MAC de Lyon, le Centre Georges Pompidou, le Palais de Tokyo, le MAAT à Lisbonne, le Centre de la photographie de Genève, au Belvedere21 à Vienne, etc. Elle a été nominée à différents prix d’art contemporain parmi lesquels le Prix Ricard en 2017 ou encore le Prix Meurice dont elle a été lauréate en 2016. Elle a été sélectionnée dans de nombreuses résidences comme le Pavillon du Palais de Tokyo à Paris, Flax à Los Angeles, Homesession à Barcelone, la coopérative de recherche de Clermont Ferrand et était pensionnaire de la Villa Médicis à Rome en 2018/2019. Enseignante à l’Ebabx à Bordeaux. Elle est représentée par la galerie Marcelle Alix, Paris.
Dance me to the end of love, performance, 3 heures, Festival SETU, France, Août 2018
Crédit photos : Clément Harpillard
Dance me to the end of love, performance, 4 heures, Festival Do Disturb, Palais de Tokyo, Avril 2016
Dance me to the end of love, performance, 2 heures, The dialectic of the Stars : Extinction Dancefloor,
Platform – L, CAC, Seoul, Korea, Avril 2018
Dance me to the end of love, performance, 2 heures, Nuit Blanche, Villa Médicis, Rome, Italie, Octobre 2018