Un projet collaboratif pour la conception de l’affiche du Festival du film social 2021.
Pour sa troisième édition, le Festival du film social se voit paré d’une affiche née d’une rencontre. Une rencontre entre deux institutions : l’IESTS (Institut d’Enseignement Supérieur de Travail Social) et la Villa Arson de Nice.
Une rencontre entre des étudiants, futurs travailleurs sociaux, et l’artiste Camille Chastang.
Les uns ont confronté leurs regards sur le monde social qu’ils habitent, où ils auront à inventer leurs interventions pour accompagner des personnes dans des situations de difficulté diverses.
Camille Chastang a écouté leurs rêves, leurs idéaux, leurs réflexions et revendications pour les traduire en images.
L’affiche nous entraîne alors dans une boucle qui invite à l’échange, à l’entraide, au partage. Elle se veut douce, là où parfois le monde est dur.
Et à suivre le mouvement, nous nous retrouverons en salles pour découvrir les œuvres cinématographiques de réalisateurs qui sont allés, eux aussi, chercher des images pour raconter le social.
Le Festival du film social promeut ces productions artistiques, créatives, libres et audacieuses, au service du social.
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La réalisation de cette affiche a reçu le soutien financier de la DRAC PACA dans le cadre du dispositif Résidence Rouvrir le Monde #RLM2020.
Biographie – Camille Chastang est née en 1994 et vit et travaille entre Nice et Paris. Après un cursus en Arts Appliquées, elle continue son parcours aux Beaux Arts de Nice, la Villa Arson, dont elle sort diplômée en 2020. Sa pratique du dessin lui sert de point de départ pour créer des céramiques, des sérigraphies et des installations qui questionnent les enjeux des arts dits décoratifs et cherche à redéfinir les hiérarchies injustement définies dans l’histoire de l’art entre les médiums et les sujets. Elle écrit aussi des textes. Elle anime des workshops avec des enfants, des lycéen.ne.s et des étudiant.e.s. Elle est lauréate en duo du prix Thorenc d’Art 2020 et participe à des expositions individuelles (Espace Terrail-Vallauris) et collectives (Espace de l’Art Concret-Mouans Sartoux, Villa Arson-Nice), son travail est publié dans le magazine Roven. Elle est actuellement résidente à la Drawing Factory à Paris (75017).
Pour plus d’informations
Le projet raconté par l’artiste :
“Pour le projet de l’affiche du Festival du film social j’avais envie dès le départ de proposer un visuel dessiné, composé de portraits. L’objet portrait, présent dans mon travail, me semblait intéressant pour parler d’un domaine qui place l’humain au cœur de ses enjeux. Malgré ces points assez précis en tête, il était aussi important pour moi que le projet avance au fil des échanges avec les étudiantes de l’IESTS et que cette affiche soit le fruit d’une expérience commune dans laquelle chacune peut se projeter et s’identifier. La phrase « rendre visible l’invisible » ne cessait de résonner dans ma tête pour ce projet. Au départ, elle signifiait pour moi mettre des visages sur celles et ceux qu’on ne voit pas mais qui sont là, et puis petit à petit, il s’agissait plutôt de mettre en images toutes les expériences, tristes et joyeuses et révoltantes, que les étudiantes m’ont racontées. Donc le dessin rassemble les différents concepts qui semblaient nécessaires pour parler du travail social et tous les petits symboles qui représentent pour chacune une vision de leurs études, de leurs précédentes expériences du festival, de leurs stages, etc. Dans mon parcours d’artiste, les plus belles et les plus fortes expériences ont été celles collectives. Fabriquer cette affiche ensemble, c’était aussi découvrir un monde qui m’était totalement étranger et me sentir forte de tous ces témoignages.” Le projet a reçu le soutien graphique de Marguerite Aussedat (Master de marché international de l’art – ICART Paris).