Galerie HO, Marseille
Du 21 octobre au 12 novembre 2016
Vernissage le 20 octobre à partir de 19h
Le travail de Benjamin Saint-Maxent relève d’un certain goût pour l’étranger et pourrait se résumer par la définition d’une pratique spécifique à l’ethnotourisme, c’est à dire la mise en scène de la tradition et du mythe à l’usage du touriste.C’est cette quête de l’exotisme qui le pousse à multiplier les expériences empiriques au sein de territoires lointains : la forêt Amazonienne, les montagnes Boliviennes, le hood de Miami ou encore la ville de Shanghai.Durant ces déplacements, il opère un travail de collecte de « ready-made exotiques » en adoptant la posture du touriste professionnel passionné d’ethnologie. Ces objets et images sont ensuite mis en étalage dans des showrooms à tendance commerciale et muséale qui surfent, à l’instar des nombreuses productions visuelles contemporaines, sur nos envies d’authenticité et de spiritualité.
Le projet Goldfarmer est né d’un croisement entre l’ouvrage l’enfer du pacifique d’Edmond Demaître écrit en 1935 et le phénomène de détournement à des fins lucratives de la pratique du farming*dans les jeux vidéo. Plus largement, il s’agit d’une réflexion autour de la définition de l’explorateur au XXIème siècle.
Galerie HO 25 rue Fontange, 13006 Marseille
mardi – samedi / 10h-19h
www.galerieho.com
www.bensaintmaxent.com