Palais de Tokyo – Paris
Jusqu’au 11 septembre 2016
Depuis 2012, le Palais de Tokyo invite des artistes, toutes générations confondues, à intervenir sur son bâtiment. Ces œuvres in situ apparaissent sur un mur, des fenêtres, etc., et sont renouvelées régulièrement. Aujourd’hui, c’est sous ce titre d’« Anémochories* » que le Palais de Tokyo rassemble ces œuvres qui résonnent entre elles d’un espace à l’autre.
* « Dissémination, par l’intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à fleurs, et, plus généralement, des spores et d’autres formes de dispersion des espèces vivantes. » Encyclopédie Universalis.
« C’est la face cachée des objets banals qui m’intéresse, […] pour en tirer des principes qui sont inclus dans le matériau mais qui ne sont pas révélés. » (1)
Vivien Roubaud (né en 1986, vit à Nice) a conçu pour le Palais de Tokyo une installation inédite : évanescente, son œuvre rejoue à l’infini l’instant hasardeux et fugace d’une bâche qui s’envole sur un chantier.
(1) Entretien avec Aude Lavigne dans l’émission « Les Carnets de la Création », France Culture, 7 janvier 2015.
Commissaire : Daria de Beauvais
Biographie
Né en 1986, Vivien Roubaud s’est d’ores et déjà confronté à l’architecture du Palais de Tokyo lors de son exposition personnelle au sein des Modules Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent (2014). Il y avait notamment créé des sculptures-temps en fixant l’instantanéité d’une explosion dans de la gelée de pétrole – il s’agit là encore d’encapsuler un phénomène passager et de le rendre autonome.
Depuis l’obtention de son diplôme de la Villa Arson en 2011, son travail a été inclus dans des expositions collectives telles que Demain c’est loin (Villa Arson, 2011) et Le Parfait Flâneur à la Biennale de Lyon (2015).
En 2014, il a obtenu le prix Révélations Emerige. L’artiste est représenté par la galerie In Situ Fabienne Leclerc (Paris).
Niveau 2 – Escalier d’honneur