Les 18, 19 et 20 mai 2015
La Villa Arson invite l’école d’architecture de Paris-Malaquais

Dans le prolongement d’un premier workshop réalisé dans cette école d’architecture parisienne, la Villa Arson accueille des étudiants et enseignants en architecture dans le cadre d’un séminaire de recherche du département “Ville, Architecture, Territoire”.
Au programme : atelier gravure pour la réalisation d’un atlas gravé ; rencontre avec Jean Attali, philosophe et professeur à l’ENSA Paris-Malaquais, « Introduction à la cartographie » ; visites et restitution de travaux.

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Programme 
Lundi 18 mai
9h, Initiation en atelier gravure
11h, Conférence : Introduction à la gravure, mise en perspective historique et art contemporain (amphi 1)
14h, Atelier
17h30, Rencontre avec Jean Attali, agrégé de philosophie et professeur à L’ENSA Paris-Malaquais : « Introduction à la cartographie » (amphi 1)
Mardi 19 mai
9h-16h, Atelier
16h, Présentations de travaux, rencontres avec les étudiants
Mercredi 20 mai
10h, Rendez-vous à l’Observatoire de la Côte d’Azur : visite et  présentation du site, rencontre avec Frédérik Thévenin, astrophysicien
(départ à 8h30 de la gare de Riquier pour prendre à pied l’ancien chemin à travers le Mont Gros menant à l’Observatoire).
14h, Atelier, finition des tirages

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Atlas : « Forme visuelle du savoir ou forme savante du voir, l’atlas bouleverse tous [les] cadres d’intelligibilité. (…) L’atlas (…) déconstruit, par son exubérance même, les idéaux d’unicité, de spécificité, de pureté, de connaissance intégrale. Il est un outil, non pas de l’épuisement logique des possibilités données, mais de l’inépuisable ouverture aux possibles non encore donnés. Son principe, son moteur, n’est autre que l’imagination. »
(Artpress, n° 373)
« L’atlas peut être perçu comme un « dispositif pour reconfigurer l’ordonnancement sensible du monde, ainsi que les relations établies dans la formation de la connaissance ». »
(Georges Didi-Huberman, Exposition ATLAS. ¿Cómo llevar el mundo a cuestas?, Musée National Centre d’Art de la Reine Sophia, Madrid, 2010)

Sous le titre “Le paysage mondial des villes”, des étudiants et des enseignants de de l’Ecole nationale supérieure d’architecture Paris-Malaquais produisent un “atlas partagé” réalisé et discuté au cours du séminaire de recherche du département “Ville, Architecture, Territoire”. Ce séminaire est ouvert aux chercheurs préparant le doctorat, il est le lieu d’élaboration d’une réflexion approfondie sur la forme des villes, sur tous les continents.

A la liste géographique des villes, réparties par pays et par régions du monde, devraient s’ajouter d’autres listes : listes thématiques ou cheminements à l’intérieur du réseau formé par les centaines de contributions de cet atlas. Chaque page de l’atlas est une adresse, chaque lien vers une autre page est une ligne virtuelle, une route mentale. L’atlas produit sa propre carte interne, faite de pages et de liens, unissant les villes les plus éloignées en apparence.
Chaque contribution à l’atlas obéit à une formule simple : une ville, une hypothèse.

Mots-clé : démographie, localisation, cartographie urbaine, toponymie, forme, énergie

Projet coordonné par Caroline Challan-Belval, professeur de gravure à la Villa Arson.