Mars 2016
Relique d’une fête foraine fantasmée et déserte, pièces rapportées d’un univers qui n’existe pas, miroirs démultipliés, écrans brisés d’un monde où la technologie serait inutile, arrêtée.
En nous donnant à voir des machines dénuées de fonction Gillian Brett nous invite, par le recours au regard enfantin, à la satire et à la dérision, à nous interroger sur la place qu’elles ont prises dans notre monde. Les œuvres présentent un monde à la limite. Elles inaugurent des dispositifs qui ont tous en commun d’être des espaces de projections. L’exposition met en scène un théâtre possible du monde, de ses simulacres et de ses vanités.