13 septembre au 18 octobre 2014 – Galerie d’art de Créteil
10, avenue François Mitterrand 94000 Créteil
Métro Ligne 8 : Créteil – Pointe du Lac
Au fil du temps, ma mémoire s’est transformée en éponge et des référents culturels se sont ajoutés, enrichissant et complexifiant la tâche. Le paysage devient un terrain d’observation, un prétexte où artifice, nature et architecture viennent se confronter dans un univers globalisé. La composition est souvent penchée mettant le spectateur en situation de déséquilibre, glissant vers un possible ailleurs.
Comme si je me tenais au bord d’un échiquier, je guette cet instant primordial, où les règles contraignent le joueur à sortir des limites du jeu. La partie peut alors commencer. Rien d’allégorique. Juste un possible territoire figuratif, incitant à la rêverie. Une séduction apparente, trompeuse, parfois contre-nature, acide, créant ce sentiment ambivalent, de malaise : un faux brin d’exotisme, comme une nouvelle vision de notre monde. Sans réalité propre, sans ville dévastée, sans foule humaine, où les plantes deviennent carnivores, où les dalles se muent en plafond, où les architectures sont distendues.